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Central African Republic: République centrafricaine: Aperçu humanitaire (mai 2016)

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Source: UN Office for the Coordination of Humanitarian Affairs
Country: Cameroon, Central African Republic, Chad, Congo, Democratic Republic of the Congo, South Sudan

SITUATION HUMANITAIRE A BANGUI

A Bangui et ses environs, une série de dialogues communautaires a été organisée avec des personnes déplacées internes (PDI) de la commune de Bimbo III qui manifestent le désir de rentrer dans leur quartier d’origine.
Le but est de mobiliser des acteurs impliqués dans l’accompagnement du processus de retour volontaire être à l’écoute des populations. Dans plusieurs arrondissements de Bangui, le mouvement de retour des populations déplacées se poursuit et d’autres habitants manifestent un intérêt pour participer à ce type de dialogue communautaire. De nombreuses zones de retour restent toutefois marquées par des tensions communautaires et des difficultés liées à la sécurité et à l'acceptance des retournés dans ces zones.

SITUATION HUMANITAIRE EN PROVINCE

Au mois d’avril, environ 8% des 31 584 PDIs repartis sur 8 sites de Bambari, sont retournés sur l’axe Bambari-Ndjoubissi (60 km de Bambari, en direction de Ippy) et dans des quartiers de Bambari hormis le quartier Akpé où la présence de barrières d’un groupe armé à la sortie sud-est de la ville (axe Bambari –Alindao) freine les mouvements de retour. Par ailleurs, une mission de monitoring des abris dans la zone montre 60% des abris de PDIs sur les sites sont en mauvais état en raison de l’usure naturelle de bâches. Avec la saison pluvieuse en cours, il y a nécessité d’une assistance rapide en bâches.

Dans la zone ouest, la situation humanitaire a été profondément marquée par de multiples accrochages entre groupes armés dans les préfectures de l’Ouham-Pendé et de la Nana-Mambéré. Ces affrontements se sont mués en cycle de représailles ciblant directement les populations civiles et entrainant des déplacements massifs comme l’a connu la zone de Koui et Bocaranga où près de 16 000 personnes se sont déplacées. Les partenaires humanitaires ont pu assister ces populations mais leurs actions restent entravées par des conditions sécuritaires difficiles.
Le sud-ouest du pays, notamment les localités de Berberati et Carnot ont illustré la difficulté que représente le retour de populations réfugiées où des tensions communautaires ont généré des actes de violence ciblant les retournés. La complexité de ces situations comportant des aspects sécuritaires, socio-économiques et de cohésion sociale nécessite une implication coordonnée de l’ensemble des acteurs humanitaires et de développement et en premier lieu du gouvernement.
Au cours du mois de mai, la zone centre a connu une augmentation des confrontations, souvent violentes, entre groupes armés, civils et transhumants. Ces attaques sont liées notamment à la fin de la période de transhumance. Le passage de nomades armés dans les villages a provoqué le déplacement de populations dans les préfectures de Nana-Gribizi, Ouham de Bamingui-Bangoran. Dans ce contexte particulièrement difficile, la réponse humanitaire a été négativement affectée par la multiplication d’attaques et de braquages perpétrés à l’encontre de partenaires humanitaires qui les a contraint à diminuer, voir suspendre leurs activités. Par exemple, suite à une longue série de braquages, les mouvements sur l’axe Kabo-Moyenne-Sido ont actuellement été interrompus.


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